Je rejoins la fondation Résilience pour plusieurs raisons que je trouve importantes pour moi.  

Tout d’abord il s’agit d’une fondation créée par un blessé qui donc connaît notre situation et ne porte pas de jugement. 

Ensuite, les fondateurs de ce beau projet pour nous les blessés, sont de belles personnes, intéressées par notre histoire et notre difficulté à se réinsérer dans la société. Ce sont également des personnes reconnaissantes.

Pour finir, grâce à cette fondation mais également à ses fondateurs, je retrouve de l’assurance, l’écoute dont j’ai besoin et également le moyen de me former dans un domaine qui me plaît avec l’esprit de corps et la solidarité que j’ai toujours connus en tant que soldat, et ce tant dans les bons moments que dans la difficulté. 

Ensemble nous sommes plus forts. 

 Semper Fi 

La fondation Résilience m'a permis de rencontrer un groupe de personnes déterminées à aider ceux qui ont été touchés par des événements ayant conduit à la blessure qu'elle soit physique ou psychologique.

Je reconnais depuis peu ma blessure et mon processus de guérison, je parlerai ici de croissance qui s'opère de manière accélérée grâce à la puissance de ce collectif. Leur engagement en faveur de la solidarité et de l'entraide m'a conduit dans un environnement sûr et réconfortant pour moi lors d'une période en proie à la souffrance et à la confusion.

Le collectif de cette association démontre que l'énergie et les valeurs du groupe peuvent aider à la reconstruction et à la guérison des personnes blessées. En se rassemblant pour partager leurs expériences et leurs émotions, ils démontrent que la puissance de l'unité peut aider à surmonter les obstacles les plus importants.

Soutenir la fondation, c'est soutenir les bienfaits de la solidarité et de la reconstruction collective.

Pourquoi j’ai choisi de rejoindre la fondation Résilience ?

Malheureusement, l’actualité fait que nous avons tous, un jour, entendu parler du Stress Post-Traumatique (SPT). C’était mon cas lorsque j’ai rencontré mon conjoint.

J’ai réalisé, à ses côtés, que nos quelques notions étaient loin de refléter le vécu et le quotidien des blessés et de leurs proches.

Au-delà de la gestion des troubles liés au SPT (hypervigilance) et de réussir à faire face aux crises (excès de colère, paranoïa, dépression…) quand elles surviennent, le défi de l’aidant est de ne pas s’oublier, de se préserver pour être en capacité d’accompagner au mieux son proche blessé. Le risque pour l’un et l’autre étant de « s’enfermer » dans l’épreuve qu’il traverse.

Il faut réussir à rester dans une dynamique positive tout en étant réaliste. Il faut résister au découragement, trouver des ressources de patience et d’énergie, hiérarchiser ses valeurs et ses priorités : faire preuve et encourager la résilience !

C’est un défi pour l’aidant de « trouver les mots » qui expliquent, réconfortent, ouvrent des perspectives.

Lorsque l’on m’a proposé de rejoindre la fondation Résilience, j’ai répondu oui sans hésiter.

La rencontre avec des personnes engagées au sein d’associations d’aide aux blessés telles que la fondation Résilience nous permet, au proche aidant comme au blessé, un accès à des expériences comparables, un soutien moral, un accompagnement qui donnent souvent un nouveau souffle et permettent de relativiser, se recentrer sur l’essentiel et de continuer à avancer !

Rejoindre la fondation Résilience représente pour moi plusieurs intérêts.

Dans un premier temps, cela permet de retrouver d’autres camarades blessés afin de cheminer ensemble et se soutenir mutuellement.

Ensuite la fondation permet de retrouver un but pour ceux qui sont perdus et dont la boussole interne n’indique plus le Nord.

Enfin la fondation permet, via les formations proposées, de se former et d’aider à notre tour ceux qui en ont besoin.